AccueilMédiaLivresFurie Arménienne - Nouvelle fournée pour les Flammes Noires

Furie Arménienne – Nouvelle fournée pour les Flammes Noires

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Salut les métalleux littéraires ! Les Editions des Flammes Noires c’est un nom dont vous avez déjà entendu parler sur le site et on ne va pas bouder notre plaisir de vous présenter le nouvel ouvrage qui vient garnir le beau catalogue d’Emilien Nohaïc en cette fin d’année.

Furie arménienne : La scéne metal d’Arménie est sa diaspora est l’un des premiers projet signé par la maison d’édition Bretonne, mais qui vient tout juste de sortir. En effet, si la rédaction a débuté en 2019, une petite pandémie est venue ralentir le projet, ainsi que la reprise des combats dans le Haut-Karabagh. Les auteurs Maxence Smaniotto et François Martin ont ainsi eu du mal à contacter l’ensemble des intervenants du livre, certains étant partis au front et les autres ayant d’autres préoccupations en ces temps troublés.

Le livre est au format A5, contient 360 pages et coûte 25€. Nous n’avons pas encore eu l’occasion de feuilleter la version papier, mais avons lu la version PDF. Notre ressenti sera donc basé uniquement sur celle-ci ! Comme je n’arrive pas trop à lire sur tablette longtemps, je me suis penché sur quelques chapitres uniquement pour l’instant, mais je pense qu’un jour ou l’autre je vais passer à la caisse et me procurer la version papier car le sujet est très intéressant.

Mère Arménie

Au graphisme, on retrouve une fois de plus Romane Poupelin qui a déjà œuvré sur l’artbook de Jeff Grimal et la biographie de Paradise Lost par exemple. L’illustration est une adaptation de la statue qui surplombe le monument Mère Arménie, un monument à Erevan constitué d’un musée, d’une tombe soldat inconnu et de la statue en question (source : Wikipédia).

Quand on parle de metal extrême (black ou death) ou tout simplement de musique en général, on n’a pas spécialement le regard tourné vers cette partie du globe. Mis à part Charles Aznavour et System of a Down, je vous met au défi de me citer un groupe de plus issu de la scène Arménienne ! Et bien figurez vous que Maxence Smaniotto et François Martin on réussi à accoucher d’un ouvrage qui n’évoque quasiment pas ces noms emblématiques, à part quelques références sporadiques.

Le livre est composé de trois grandes parties :

  • Période Soviétique et années 90 dans laquelle les auteurs font un historique de l’Arménie pour bien comprendre l’évolution de la musique dans le pays, puis enchaînent sur la naissance du rock en période soviétique. On y apprend par exemple comment s’échangeaient les enregistrements sur des radiographies vendues sous le manteau par les hôpitaux locaux, et la difficulté de jouer de la musique à cause des pénuries (de matériel, de locaux etc…). Il est également question de l’évolution du rock dans les années 90 lorsque l’Arménie signe son indépendance (en 1991), mais que le pays est sujet à de gros problèmes. Une partie est ravagée par des tremblements de terre, l’omniprésence de la mafia ou encore les pénuries énergétiques qui ne laissent que deux heures d’électricité par jour aux Arméniens.
  • La scène contemporaine qui aborde plus en détail les différents styles. On passe par le black metal, le death, un peu de NSBM (National Socialist Black Metal) parce que cette scène ne pourra définitivement jamais s’en passer apparemment ou encore l’importance de la musique ethnique. Un chapitre est également consacré à la scène féminine, puis à l’ouverture du pays grâce aux concerts. Les auteurs y abordent surtout les difficultés de la scène arménienne à s’intégrer dans des réseaux plus grands avec la scène internationale, et à faire venir de gros groupes. Le chapitre est accompagné d’une interview du guitariste de Sadist, une autre du fondateur d’Igorrr et enfin de Sakis Tolis le frontman de Rotting Christ. Ils y évoquent leurs premières fois dans le pays et tout un tas d’autres anecdotes.
  • La Diaspora : Liban, Iran, Syrie, France et USA qui est la troisième et dernière partie, s’attarde plus longtemps sur Zartong un groupe français composé d’arméniens que j’ai par la même occasion découvert. Allez y jeter une oreille parce que c’est sympa, mais spécial (je vous met un petit extrait ci-dessous). On y parle également de scène extrême au Moyen-Orient, et enfin de la scène américaine avec comme point de chute Los Angeles qui abrite la plus grosse communauté Arménienne.

Si l’on a du mal à voir l’intérêt à première vue d’un bouquin sur le metal en Arménie, les craintes sont vides dissipées car justement on apprend plein de choses ! Des bouquins sur le metal il en existe des dizaines mais qui nous apprennent vraiment des choses c’est plutôt rare.

Comme d’habitude, on ne peut que vous conseiller de soutenir les projets de ce genre, et donc de passer commande sur le site de la maison d’édition si le sujet vous intéresse. A noter que tout le catalogue est aussi disponible en commande auprès de vos librairies locales, ou chez certains disquaires comme Frozen Records à Nantes.

Thomas
Thomas
J'ai découvert les jeux vidéo bien trop tôt pour que ça n'affecte pas mon développement, j'essaye depuis de faire des QTE dans la vraie vie et de faire des CTRL-Z de mes décisions.

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