The Great Wall : jusqu’où s’élèvera-t-il ?

Nous parlions cette semaine d’Awaken Realm et de tout le bien que nous pensions d’eux, et bien justement, les revoilà sur le devant de la scène, avec cette fois, un retour à leur source : du gros jeu. De l’eurogame, soutenu par un thème fort. Dans The Great Wall, prévu pour fin 2020, les joueurs contrôleront un ancien clan chinois en essayant de défendre les hordes mongoles et de construire la grande muraille. Vous devrez rassembler des conseillers, gérer vos ouvriers, recruter des armées et, avec les autres joueurs, lever et défendre la Grande Muraille (une once de coopération donc). Durant la partie, vous aurez souvent besoin de négocier et d’interagir avec vos adversaires, mais ne vous méprenez pas – il ne peut y avoir qu’un seul gagnant.

great wall

Chaque clan est asymétrique, plusieurs éléments varient selon le chef choisi (production de ressources / ressources de départ / ouvriers et unités de départ) et cette asymétrie s’accentuera au fur et à mesure que la partie progressera (les joueurs engageront des conseillers aux compétences uniques, créant souvent des moteurs uniques).

Le jeu est divisé en 3 phases principales : Production, défense du mur, construction du mur.

Pendant la phase de production, les joueurs lanceront des ordres via des cartes (face cachée) de façon simultanée et décideront ensuite de leur moment d’exécution en fonction de la piste « Tea » (qui peut être modifiée). Ces ordres tourneront principalement autour du placement des ouvriers sur la carte économique pour récolter des ressources, construire des armées, obtenir plus de revenus ou même obtenir plus de travailleurs / conseillers.
Les joueurs devront constamment garder un œil sur les différents lieux car ils ne pourront obtenir leur bénéfice que lorsque toutes les cases seront remplies (d’autres joueurs y mettront aussi leurs ouvriers).

Pendant la phase de défense du mur, les joueurs commanderont des armées précédemment construites (soldats, archers et cavalerie) sur 3 parties différentes du mur. En plaçant des unités, ils recevront des bonus spéciaux (ressources ou autres…), aussi l’ordre de placement des unités est important. Si une partie du Mur est franchie (les hordes mongoles ont plus de pouvoir que la défense du mur), tous les joueurs subissent les effets négatifs des cartes horde. D’où la petite coopération forcée !

Au cours de la troisième phase, les joueurs auront la possibilité de dépenser un nombre illimité de ressources pour construire le Mur toujours plus haut en échange de points de victoire.

Au cours de la partie, les joueurs créeront leurs propres moteurs basés sur les forces de leur clan en essayant d’obtenir le plus de points d’honneur possible, qui peuvent donc être obtenus de différentes façons. 

Meeple ou Mini version ? 

Le démarrage de la campagne tape fort, très fort. Déjà plus 1 163 700€ de rassemblés par pas moins de 16 045 personnes au moment où ces lignes sont pixelisées, et reste encore 20 jours qui seront sans doute intéressants à suivre. Le matériel est pour le moins ambitieux, on parle d’Awaken realm après tout (Lords of Hellas, Tainted Grail, Nemesis…). La page de la campagne vous accueille avec une figurine de dragon de fer (50 mm le bestiau) pour le moins remarquable. 
Notez tout de même que le ticket d’entrée reste modéré : 45£ (soit 57$, oui donc bon, environ 50€). Cette boite-là ne propose pas de figurine, mais reste généreuse, avec près d’une centaine de meeples customs, plus encore de cartes, le double de jetons, de quoi fabriquer un mur en 3D (en carton) etc, sans parler des stretch goals débloqués (qui proposent un mode coopératif, une extension « Genghis Khan », des améliorations de matériel, une extension 5e joueur et d’autres choses à découvrir durant les jours à venir). Déjà de quoi faire.

Vient ensuite le pledge « Dragon », qui franchit la barre des 100€ en proposant des figurines cette fois, avec des généraux montés assez impressionnants.
Bref, une offre simple, lisible, bipartite, qui sait fédérer un maxi de joueurs : ceux qui veulent de la fig et ceux qui s’en passent et préfèrent une boîte moins chère, le tout sans même parler du fait que le jeu est proposé dans diverses langues (dont le français, si vous vous posez la question).  

great wall 2

 
Le trio d’auteurs derrière cet eurogame est relativement jeune : Kamil ‘Sanex’ Cieśla est le plus rodé, il a travaillé sur Siege Storm et Bees the secret kingdom, il est secondé par Robert Plesowicz (dont c’est le premier jeu), et Łukasz Włodarczyk (on vous parlait de lui dernièrement car il a planché sur Flick of Faith). 
À suivre donc jusqu’au 17/12/2019 sur la plateforme KS pour voir jusqu’à quel niveau leur Grande Muraille va monter…
 
 

 

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1 Commentaire

  1. Kyojin 30/11/2019
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    le financement atteint dans les premières 24h est vertigineux. A suivre

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